lundi 11 juin 2012

Les murs peints et une délicieuse tarte

Regardez vous le magazine "Des Racines et des Ailes" ? Dans le dernier numéro de Passion Patrimoine, le sujet était les routes de France : de la route Jacques Coeur à la Nationale 7.
Sur la nationale 7, on nous présentait un monsieur passionné de pub anciennes peintes sur les murs.
J'avoue que cela m'a toujours plu de voir les vielles publicités, car un jour à Dole alors que j'étais enfant, une femme en photographiait une superbe pour les tartinettes fabriquées dans la même ville par la société Graf (société rachetée par les Ets BEL).
J'ai pris peut être ce jour là conscience que c'était un patrimoine !!
Ladite publicité a disparue depuis bien longtemps sous un nouveau crépi, mais internet est tellement merveilleux que j'ai retrouvé une photo d'elle prise par monsieur Pascal Pontremoli.

Vous pouvez retrouver ce mur et tant d'autres sur le site : http://lesmurspeints.blogspot.fr/2010_10_01_archive.html

J'avais remarqué pendant mes nombreux aller-retour à Poligny qu'une vieille grange avait deux murs peints. Après avoir vu l'émission de France 3, j'ai eu envie de m'arrêter et de les immortaliser, pour moi, pour vous, pour faire un petit clin d'oeil à Evelyne qui avait apprécié également ce reportage.





maison visible à Montholier (Jura)


Je me promène beaucoup ces temps-ci, n'est ce pas ? et bien sur j'ai moins de temps pour cuisiner. J'ai quand même une petite recette à vous proposer avant de vous quitter 3 semaines pour des vacances bien méritées. Une recette encore piquée chez Hélène.

Bakewell Tart

Ingrédients pour une tarte de 22 cm de diamètre :


Pour la pâte sucrée :

- 175 g de farine
- 1 pincée de sel
- 2 cuillerées à soupe de sucre en poudre
- 115 g de beurre doux, froid et coupé en dés.
- Le jaune d'un oeuf moyen, mélangé avec 2 cuillerées à soupe d'eau glacée
- 3 cuillerées à soupe de confiture de framboises

Pour la garniture :

- 60 g de beurre souple
- 60 g de sucre en poudre
- 1 oeuf moyen, à température ambiante
- 30 g de farine à levure incorporée
- 1/4 cuillerée à café de levure chimique
- 50 g d'amandes hachées
- Quelques gouttes d'essence d'amande amère

Pour le glaçage (facultatif)

- 100 g de sucre glace tamisé
- 1 cuillerée à café de jus de citron
- 1 cuillerée à soupe d'eau froide

Amandes effilées, pour décorer

Préparation :

1. Préparez la pâte sucrée comme une pâte à tarte normale, en prenant soin de ne pas trop travailler la pâte. La pâte doit être juste ferme. Enveloppez-la dans du film plastique et laissez reposer au frais pendant une vingtaine de minutes.
2. Etalez la pâte et garnissez-en un moule à tarte. Piquer le fond de tarte avec une fourchette. Tapissez de confiture de framboises. Placez au frais pendant que vous préparez la garniture.
3. Préchauffez le four à 180°C.
4. Placez le beurre ramolli, le sucre, l'oeuf, la farine tamisée, la levure et les amandes hachées et l'essence d'amande amère dans un saladier. Battez bien avec un fouet électrique pour obtenir une pâte homogène. Versez sur la couche de confiture de framboises, Faites cuire une trentaine de minutes, ou jusqu'à ce que la garniture soit dorée et ferme au toucher.
5. Retirez alors du four, laissez refroidir complètement et décerclez.
6. Si vous désirez un glaçage, mélangez le jus de citron, l'eau et le sucre glace, de façon à obtenir une pâte un peu liquide. Placez le mélange dans une poche à douille et dressez des zig zag irréguliers à la surface de la tarte. Garnissez de quelques amandes effilées.

Excellente, à faire pour les pique niques d'été !!


Bises à tous et à dans trois semaines ;o)






mardi 5 juin 2012

Un départ pour le bout du monde prétexte à une balade dans Paris

En ce lundi de Pentecôte, nous voici tous les trois sur un quai en gare de Dijon. En effet nous accompagnons Mam'zelle Mélo à l'aéroport de Roissy. Elle va embarquer pour un très très long vol, direction la Nouvelle Zélande, via Kuala Lumpur (Malaysie).


Après un pause "petit déjeuner" au Mac Do de Roissy...

où nous croisons de bien jolies hôtesses,

puis nous nous dirigeons vers la porte d'embarquement pour le dernier bisous.

Bon voyage Mélo, à dans trois mois.

Nous l'aurions bien accompagnée et visiter la Nouvelle Zélande, mais je ne sais pas si je supporterais 25 heures d'avion.
Nous nous contentons de sauter dans le RER B pour rejoindre Paris. Direction le Marais. Je voudrais visiter la place des Vosges.


Grâce à Hélène, "ma guide préférée" ;o),  (qui m'a beaucoup manqué pendant cette visite) j'aime le Marais !!
Mais je vous préviens qui dit visite de Paris comme Hélène, dit billet comme Hélène : Plein de photos et qui demande un peu de temps ;o)



Les vitrines sont attrayantes, amusantes et certaines ont gardées leur charme d'antan.



Nous nous engageons dans la rue Payenne, après avoir fait un tour chez "Mona lisait". Hélas, l'Institut suédois est fermé. Le musée Carnavalet tout proche est fermé également, dommage. Et oui, en ce lundi de Pentecôte beaucoup de monuments sont clos. Tant pis, nous nous contenterons d'admirer les rues de Paris qui recelent beaucoup de trésors.



Musée Carnavalet


La maison de Mansart


Un square rue Payenne


L'autre façade du musée Carnavalet

Nous avons faim, normal c'est plus de midi et j'ai envie de faire decouvrir à mon mari les bonnes adresses d'Hélène. Nous cherchons donc la direction de la rue des rosiers, pour déjeuner "chez Marianne".



Nous nous installons à une table plutôt que de faire la queue au soleil pour leurs fabuleux sandwichs.


les assiettes composées sont fabuleuses aussi, et très copieuses.

Une fois repus, nous nous dirigeons en flânant jusqu'à la Place des Vosges.



Nous faisons une halte à l'angle de la rue des Francs Bourgeois et de la rue de Sévigné pour écouter ce groupe de musiciens jouer des airs de Rythme and Blues. Il ont un public nombreux car la musique est très bonne.


Quelques pas plus loin, en passant devant un restaurant "bien de chez nous" ;o)

...nous voici arrivé sur cette magnifique place.


Il fait beau et chaud,  les pelouses du jardin sont envahies.



Chacun profite pleinement de ce jour férié ensoleillé sous l'oeil vigilant de Louis XIII en tenue romaine.


Nous faisons le tour de la Place, et découvrons en lisant cette plaque sur la façade que Mme de Sévigné est née dans cet hôtel



Les plafonds des galeries ont été restaurés à certains endroits mais pas à d'autres, J'aimerais savoir pourquoi ? Je suppose que la plupart de ces immeubles sont privés.


L'endroit est tellement beau qu'il doit attiré bien souvent des artistes tel que celui-ci


Dans un angle de la Place, nous trouvons la maison de Victor Hugo. Fermée elle aussi.



A deux pas, nous apprenons que Théophile Gautier à résidé également Place des Vosges.


De magnifiques galeries d'art se cachent sous les arcades de la Place. Un régal pour les yeux !!




Comme Hélène, je franchis quelques portes cochères ouvertes afin d'y découvrir de belles cours.


Il est encore bien trop tôt pour nous diriger Gare de Lyon, nous décidons donc de nous y rendre par le chemin des écoliers...



...en retournant rue Saint Antoine par laquelle nous étions arrivés au Métro Saint Paul, ...


...en faisant un grand détour qui nous permet de découvrir l'Hôtel de Sens, qui se détache sur le ciel devenu menaçant.


Je vous réécrit la partie sur les Archevêques et la Reine Margot :

"L'hôtel de Sens qui est avec l'Hôtel de Cluny, une des plus vielles constructions de Paris, a été édifié de 1475 à 1519. De style mixte Gothique et Renaissance, il remplace l'Hôtel d'Hestoménil qui abritait déjà les Archevêques de Sens dont dépendait Paris alors simple diocèse. Lorsqu'en 1475 Tristan de Salazar est nommé à son tour par Louis XI, Archevêque de Sens, il décide de faire bâtir une demeure plus conforme à ses goûts. Les plans de cet hôtel, dont on ne sait avec certitude à qui attribué la paternité, serait peut être le résultat d'un travail commun à Tristan de Salazar lui-même et à l'architecte Marlin Chambiges. Pendant près de deux siècles, les Archevêques de sens se sont succédé en ces lieux avec cependant un petit intermède en 1605 - 1606 durant lesquels l'hôtel fut mis, à la demande du roi Henri IV, à la disposition de sa première femme répudiée, Marguerite de Valois. Elle y résidait depuis huit mois lorsque le 5 avril 1606, l'écuyer Vermont évincé auprès de la reine Margot par Julien Date, tue son rival d'un coup de pistolet. Deux jours après, elle fait exécuté son ancien amant devant l'hôtel, sous ses yeux, et le soir même quitte le marais pour le pré aux clercs.

Nous atteignons les bords de Seine. Le long du quai Bourbon, beaucoup de portes ont abritées d' illustres personnages : ici, au n° 19, a habité Camille Claudel




J'aperçois au loin Notre Dame, j'ai envie de revoir le joli square qui se trouve derrière.




On y a une vue superbe sur la Seine. L'orage monte mais nous laisse tranquille pour l'instant.


Nous traversons le Pont de l'Archevêché...


...et ces désormais célèbres cadenas de l'Amour !!


Nous flânons le long des quais admirant les belles enseignes anciennes des bâtiments avoisinants.


Nous prennons ensuite le quai Henri IV...


...jusqu'au Pont Morland, où se situe l'écluse d'entrée du Port de l'Arsenal et qui offre une jolie perspective jusqu' à la colonne de la Bastille
.

Puis nous continuons sur le quai de la Râpée et le boulevard Diderot. Nous arrivons un peu tôt en vue de la Gare de Lyon.

Nous patientons à la terrasse d'un café juste en face de la gare, ce qui me permet de faire ces beaux clichés, c'est assez rare que je la voie de l'extérieur ;o)


Le ciel noir a attendu sagement que nous soyons installés dans notre TGV et que celui démarre pour lacher des trombes d'eau. Nous avons donc pu profiter pleinement de notre après midi parisien.

Quant à Mam'zelle Mélo, elle est bien arrivée à destination. Très fatiguée mais tellement heureuse de retrouvée son amie Paige chez qui elle a séjourné quelques jours avant de rejoindre en bus, le lieu de son stage de Bts.

A bientôt, bises à tous