samedi 13 août 2011

Petite visite virtuelle de l'Hôtel-Dieu des Hospices de Beaune

Suivez moi dans ce magnifique monument.
 
 
Une oeuvre charitable

Parfaitement préservé depuis le moyen âge, l'Hôtel-Dieu des Hospices de Beaune fut construit en 1443 par Nicolas Rolin, chancelier du Duc de Bourgogne Philippe le Bon.
Au lendemain de la guerre de Cent ans, Beaune souffre de misère et de famine. Les trois quarts des habitants de la ville sont sans ressources. Pour racheter leur salut, le Chancelier et sa femme Guigone de Salins décident alors de créer un Hospice pour les "Pôvres". Ils le dotent d'une rente annuelle (salines) et de ressources propres (vignes), et font appel à de nombreux artisans pour le décorer. source : fascicule de la visite


 
Inaugurée en 1452, la grande salle des Pôvres a conservé ses dimensions d'origine (50 m de long, 14 m de large, 16 m de haut). Cette salle des malades était occupée au centre par des tables et des bancs installés pour les repas. Ceux-ci étaient servis dans une vaisselle d'étain et non de bois comme il était de coutume dans les Hospices. Derrière chaque lit, un coffre permettait aux soeurs de ranger les vêtements des malades. Le mobilier d'inspiration médiévale fut reconstitué au siècle dernier, lors de la restauration de la salle opérée à partir de 1875, par Maurice Ouradou, gendre de Viollet-le-Duc.

La charpente en lambris de chêne est en berceau brisé. Les dragons multicolores qui "crachent" les poutres traversières évoquent les monstres de l'enfer.
 
Les visages cocasses de bourgeois de Beaune sont accompagnés de têtes d'animaux qui symbolisent leurs défauts respectifs.

 
La chapelle fait partie intégrante de la salle des "Pôvres". Elle permettait aux pensionnaires d'assister aux offices sans avoir à se déplacer.

Détail du vitrail de la chapelle
Registre Inférieur : de gauche à droite Nicolas Rolin agenouillé  en donateur. Présenté par Saint Nicolas. Une vierge de pitié. Saint Antoine. Guigone de Salins.



La cour d'honneur offre une vision la plus fameuse de l'Hôtel-Dieu. Ses toits recouverts de tuiles multicolores en terre cuite émaillée dessinent d'extraordinaire figures géométriques.
Les deux ailes des chambres sont surmontées de multiples lucarnes dont les sculptures et les décors de plomb constituent de véritables oeuvres d'art. leur chaude polychromie de bois et de terre cuite contraste avec l'aile opposée, faite de pierre et d'ardoise, qui abrite la grande salle.

Au milieu de la Cour, le puit offre l'un des meilleur exemples en France de l'élégance de la ferronnerie gothique. Il assurait l'approvisionnement en eau de tout l'hôpital.


Salle Saint Hugues
Créée en 1645 à l'instigation de Maître Hugues Bétault, cette pièce est révélatrice du rôle qu'a pu jouer un bienfaiteur dans l'histoire de l'Hôtel-dieu. Elle fut de tout temps affectée aux malades, dont la présence est ici largement évoquée. les tablettes au dessus des lits étaient destinées à recevoir leurs objets personnels. Une cordelette les aidait à se lever sans efforts.



La cuisine a fonctionné avec un équipement moderne jusqu'en 1985 pour les pensionnaires de la maison de retraite. Elle a aujourd'hui retrouvée son aspect du début du XX ème siècle avec son piano : grand fourneau muni de deux robinet d'eau chaude appelés "cols de cygne"



Cette visite virtuelle n'est pas complète loin de là, aussi je vous engage à la faire réellement, le tarif est de 6.70€ pour les adultes.
Quittons ce bel endroit et continuons les vacances !! A bientôt.

jeudi 11 août 2011

Le sentiment d'être vraiment en vacances

C'est ce que nous avons ressenti lorsque nous avons accueillis Hélène, Philippe et leurs garçons pour notre dernière semaine de vacances à la maison. Après 15 jours de rangement et de mise en ordre des préparatifs de l'anniversaire, cela nous a fait du bien de recevoir des amis, surtout ces épicuriens de cannois ;o) 
  
 
Pour commencer cette semaine d'agapes, et vu le nombre de degrés affichés ces jours-là au thermomètre, nous avons dégusté une bonne raclette avec différents fromages Franc-Comtois, tels que le Bleu de Gex, le Morbier et bien sûr la Raclette au lait cru, accompagnés de délicieuses charcuteries, achetées dans la belle Fromagerie Comtoise de la rue d'Enfer à Dole, un magasin que je vous recommande, et également à la boucherie Fournier de Saint Jean de Losne. Autant vous dire que nous nous sommes régalés, surtout que nous avons arrosé ce plat d'un excellent Savagnin. Ayant profité pleinement de mes invités et je n'ai, contrairement à Hélène, que très peu pris de photos.
 

J'ai quand même immortalisé un de nos petits déjeuners ;o) : cake à la banane de Jean Sulpice (recette prise chez ...Hélène), smoothie nectarines-melon jaune-miel et confitures à gogo.
  

Et devinez où nous avons emmenés nos Globe-trotteurs ? mais à Beaune bien sûr, maintenant que nous maîtrisons, hihihi !! Nous y découvrons toujours de bels endroits.
 
 
En poussant une porte à côté du Beffroi et dans le cadre du festival "Cours, Eau, jardins", nous parcourrons un superbe petit jardin doté d'une élégante statue : "l'éloquence". Il faudra que je retourne parcourrir ce festival.
 


Sous le beffroi ou si vous préférez la tour de l'horloge.

  
Nous flânons, musardons, admirons quelques belles vitrines, visitons un beau magasin d'ustensils culinaire à la recherche d'un joli moule à gâteau et bien sûr nous avons fait un tour à l'Athenaeum feuilletant beaucoup des livres de cuisine proposés. Puis un petit tour par le marché...


...qui ce trouve devant l'hôtel-Dieu.
 
 
A la recherche d'un coin sympa pour déjeuner, Hélène ayant son fidèle compagnon de voyage en main : le guide du routard,  j'emmène ma petite troupe à la brasserie Carnot que j'avais déjà testé avec Marielle. Un très bon choix finalement car le plat du jour était un succulent poulet Gaston Gérard.

Est ce que nous n'avons pas l'air d'apprécier ??
  
De plus le cadre est vraiment agréable


  
Hélène avait repéré une animation autour du vin et après manger nous nous sommes dirigés vers l'ancienne chambre du commerce.
"Cette exposition temporaire prend ses quartiers d’été chaque année dans la salle de prestige de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Beaune pour initier les visiteurs et les nombreux touristes de passage aux subtilités des arômes des vins de Bourgogne.
Cette salle est chargée d’histoire : ses murs sont recouverts des panneaux originaux en bois sculpté qui ont servi lors de l’Exposition Universelle de Paris en 1889 pour accueillir et présenter les meilleurs vins de Bourgogne."

Un vrai plaisir pour les yeux et le nez !!

agrumes

fruits secs

vanille


café

fruits rouges

Le tout dans un magnifique endroit !!

A suivre pour une visite de l'Hotel-Dieu !!
A bientôt, Ciao Ciao

lundi 25 juillet 2011

Petits retours en arrière sur les mois et les gourmandises passés

Me revoici enfin !!

Le temps passe si vite, je n' ai même pas eu le temps de vous annoncer que Mam'zelle Mélo avait eu son bac et qu'elle ira à l'ENILBIO de Poligny dans le Jura l'année prochaine, pour passer un BTS en agro-alimentaire. L'Option sera soit fermentaire, elle apprendra à faire de la bière, soit Innovation de produit alimentaire. Très intéressant, n'est ce pas ? je retournerais bien à l'école, moi.

Le printemps très ensoleillé nous à permis de nous retrouver "les chéchés", Mam'zelle Mélo, son copain et moi autour d'un délicieux pique nique au bord du lac Kir. Nous devions être beaucoup plus nombreux mais tant pis pour les lâcheurs, nous nous sommes régalés et nous avons papoté des souvenirs de vacances passées en projets de voyages futurs.
C'était bien.

De délicieux sablés au roquefort fait avec amour par B et B, une tapenade d'artichauts, des olives venues direct du moulin de la Brague, une salade scandinave aux pommes de terre-saumon-aneth, une salade de pâtes aux accents italiens : tomates séchées, mozzarelle, jambon de Parme et vinaigre balsamique.
Pour arroser tout cela un rosé bien frais et une limonade framboise rose, parfait !!

Pour le dessert j'avais refait ma soupe de cerises et verveine et des petites crèmes au citron dont la recette venait de "Saveurs" mais qui ne ressemblaient pas du tout à la photo du magazine. Heureusement elles étaient bonnes tout de même ;o)

Melle B, nous a fait découvrir une tuerie, que les chéchés ont découvert au Japon, le chiffon cake (clic pour la recette). Comment vous dire : c'est excellentissime : léger, goûteux, une merveille quoi.

Avec les beaux jours du printemps, le jardin a fait le plein de courgettes, alors il faut varier les recettes. J'ai testé un gratin à la farine de châtaigne, très original, surprenant même, mais très bon. J'avais trouvé la recette chez Carole du blog "Alter gusto", mais je l'ai décliné en grand plat et non en muffins.

Clafoutis aux courgettes et farine de châtaigne

- 2 ou 3 courgettes (env. 450 gr)

- 180 ml de lait

- 50 gr de farine de châtaigne

- 1 œuf

- 1 c à s d’huile d’olive

- 7 ou 8 belles feuilles de basilic

- 6 olives noires (je n'en ai pas mis)

- Pignons de pin pour la déco

Préchauffer le four T6 (180°C)

Laver et sécher les courgettes. Les couper en fines rondelles d’environ 2 mm d’épaisseur. Faire chauffer une poêle avec un filet d’huile d’olive. Faire revenir les rondelles de courgettes à feu vif jusqu’à ce qu’elles colorent. Saler et poivrer. Laisser refroidir.
Dans un récipient, battre l’œuf avec l’huile d’olive. Ajouter la farine de châtaigne et le lait. Battre énergiquement. Saler et poivrer. Ajouter le basilic ciselé.
Répartir les rondelles de courgettes dans un plat à gratin beurré. Verser la préparation dessus. Parsemer de quelques pignons de pin.
Enfourner et cuire une trentaine de minutes.



Depuis la pluie est venue gâcher ce beau début d'été prometteur et les piques niques sur la terrasse se font rare, hélas !!
Mais dès le moindre rayon de soleil, on met la table dehors.


Les vacances à la maison continuent, nous attendons Hélène, Philippe et leurs deux garçons ce lundi et nous préparerons la fête pour les 18 ans de Mam'zelle Mélo en espèrant que l'astre solaire veuille bien être présent. Je vous raconterais cela bientôt.

Profitez bien de vos vacances !! ciao ciao !!




mardi 5 juillet 2011

Quand il n'y a pas de mots...



Quand un ado préfére tirer sa révérence plutôt que de continuer à subir sa vie.
Quand il n'a pas eu de mots pour décrire ses maux.
Quand crier au secours devait être trop pénible pour lui.
Quand il laisse toute sa famille choquée et désemparrée, mais heureusement unie.